APOCALYPSE
Dans la pensée profonde au cœur de la Grande Ourse
Tu dessines du doigt des mondes finissants
Quand le soleil mourant éclatera sa course
Au fond d’un vieil azur ruant comme un pur-sang
On verra naître au loin des halos de poussière
Peints sur fond de néant comme un miroir de boue
Et tu reconnaîtras au milieu de l’Ether
Mon cœur à son image étoilée de caillou
Frémissant de colère et de reflets de haine
Il brandira l’amour au fond de tes nuits blêmes
Et jettera au ciel qui s’enivre de vie
Le souvenir de l’Homme englouti par la nuit