Dans le dédale de mes souvenirs
Le lierre a pris racine.
Il recouvre mes origines,
Et la maison de mon enfance.
Je ne me vois plus grandir
Depuis ma naissance.
Mon esprit ne trouve plus
Le chemin des premières heures
Les sons originels se sont tus
Au fil des années.
Les pommiers en fleurs
Et les rêves émerveillés
S'effacent sous le lierre
Qui pousse comme les rides
Ne restera t'il qu'une pierre
Dans un coeur aride
Quand l'enfant sera mort
Dans l'adulte errance ?
La pureté primaire
S'égare bien trop vite.
N'oublions jamais que la Terre
Toujours nous invite
A garder l'innocence
Des yeux de l'enfance.

Rêves des premières heures
#1
Posté 19 juillet 2013 - 10:40
- Esterina, M. de Saint-Michel, ankluv et 1 autre aiment ceci
#3
Posté 20 juillet 2013 - 07:31
Tout parait évidence dans des yeux d'adultes.
Il faut garder les yeux d'enfants qui s'émerveillent sur tout!
Le monde est tellement beau autour de nous!
Tout est d'une telle minutie.
Beau poème sur ce cuisant constat!
La source originelle _________bien pensée
Je m'y suis fondue le temps de cette lecture -
Et repartir ..toujours -
Regarder devant-
Derrière jamais -
J'aime regarder derrière de temps en temps,
j'y trouve aussi de belles choses.
Mais je comprends votre message..................!!!
- M. de Saint-Michel et ljuba57 aiment ceci
#4
Posté 20 juillet 2013 - 07:41
Vous comprenez que mon passé
n'est pas beau à regarder sourire matinal ..
Belle journée sur la Terre,
C'est notre bien le plus précieux-
#5
Posté 20 juillet 2013 - 07:46
Oui désolé pour votre passé!
Et vive votre présent et votre futur!
#7
Posté 21 juillet 2013 - 04:12
Merci à vous pour votre regard. On écrit un peu pour conjurer nos passés, pour prier un avenir plus beau et si on arrive à garder cette lueur enfantine indispensable, nos mots n'auront pas été vains.
- M. de Saint-Michel aime ceci
#8
Posté 21 juillet 2013 - 09:46
Très beau poème nostalgie du temps qui nous forge l'esprit alimenté par nos rêves d'enfant... Et pourtant lorsque nous voyageons, ne nous reste-il pas une petite lueur qui illumine nos yeux devant un paysage inimaginable avant ?
L'enfant s'émerveille dans l'horizon qui est le sien, réduit... Ainsi nous faut-il élargir ce monde pour en découvrir toujours plus de splendeurs avec nos yeux d'adulte grandissant !
N'oublions pas
Dans le dédale de mes souvenirs
Le lierre a pris racine.
Il recouvre mes origines,
Et la maison de mon enfance.
Je ne me vois plus grandir
Depuis ma naissance.
Mon esprit ne trouve plus
Le chemin des premières heures
Les sons originels se sont tus
Au fil des années.
Les pommiers en fleurs
Et les rêves émerveillés
S'effacent sous le lierre
Qui pousse comme les rides
Ne restera t'il qu'une pierre
Dans un coeur aride
Quand l'enfant sera mort
Dans l'adulte errance ?
La pureté primaire
S'égare bien trop vite.
N'oublions jamais que la Terre
Toujours nous invite
A garder l'innocence
Des yeux de l'enfance.