Monologue avec la nuit
Nuit d’été qui est toute sereine dans la noirceur troublante
Et moi j’attends cette fraîcheur d’un grand noir de jais
A travers les secondeségrenées qui passent plutôt lentes
Vers le sommeil profond des flots sombres et mauvais
Le soleil qui décline à l’horizon, il baille et se couche
Dans un ciel rubescent et plein des lumières de juillet
Il va calmement se coucher dans un bon lit douillet
La nuit comme un ogre puissant, elle ouvre sa bouche
Et entre chiens et loups, la lumière baisse et elle descend
Dans des clairs-obscurs de peintres flamands qui se posent ici
Le ciel en une demi-heure elle passe de clair à une obscure nuit
Les enfants sans soucis, ils regardent ainsi leurs vieux parents
Le soleil a décliné à l’horizon et il s’est couché maintenant
L’heure est venue de dormir, que ne dit-on pas aux enfants
Pour qu’ils aillent sans remords se coucher dans leurs lits
La nuit est là et du noir qui vient. Elle a ainsi fait ses habits
La noirceur, elle est bien là avec tous ses gnomes incroyables
Tous les turlupins et sans doute les monstres les plus effroyables
Qui viendront nous tirer les pieds, avec des jargons incompréhensibles
Où il est question de démons farceurs avec des rires irrépressibles
Pour moi dans cette nuit de ce mois de juillet, c'est la bonne fraîcheur
Il n’y a pas de peur en moi depuis longtemps, je sais toutes mes terreurs
J’aime la nuit obscure j’échappe ainsi à ces très mauvaises intentions
Ainsi je sais comme une paix intérieure, qui vient avec de bonnes émotions
NB De 21h50 à 22h20