Allez, 02.27, insomnie... insomnie...
Avec qui vais-je mêler ma poussière
Sans trouble, sans solitude, sans peine
le voile couvre les coeurs de pierre
Quand tant de pudeur lointaine
Ébranle des amours éteints, malsains
Quand de cendres sera fait demain
Que le moule brisé à jamais humain
Échouera sur le revers d'une main...
J'allume la pensée qui demeurera éternelle
Dans l'obscur ouvrage qu'est la mélancolie
je ne suis ni pleine d'audace, ni pleine d'espoir
Le doute comme un couperet de dentelle
Dessine des sillons de folie
Il n'y a plus que moi ce soir
Pour nier des serments en énigmes obscures
Et tel un châtiment comble de torture
je peindrai ton visage comme une arène rougie
Le long de mes murs à peine construits....

2 réponses à ce sujet
#1
Posté 24 juillet 2013 - 05:21
- M. de Saint-Michel, Thomas McElwain, ankluv et 1 autre aiment ceci
#2
Posté 24 juillet 2013 - 06:09
" Le doute comme un couperet de dentelle": superbe image...
- Thomas McElwain aime ceci
#3
Posté 26 juillet 2013 - 08:19
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Mélodie...Ecrit par Elysa, 24 juil. 2013 ![]() |
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