J’ai la certitude d’être aimé par la déesse
Qui ne s’aventure que dans les cœurs remplis de finesse
Sur l’autél de ses désirs j’ai célébré la douce messe
Devant l’assemblée des bougies sa liturgie me blesse
La fierté et la raison se leurrent dans mes chansons
Les rimes riches et pauvres n’ont pas le courage du lion
N’est il pas mieux de se laisser aller à la versification
Pour convaincre ma bien aimée dans mes oraisons
Je n’ai jamais vu un feu qui gèle avec une glace qui brûle
C’est un point dans l’univers l’embarras la tache d’huile
Le détachement est l’idéal tout tend vers le nul
Tout est beau tout est inerte on ressemble à des tuiles
Pourquoi y a t il entre toi et moi, le moi et le toi
Chose étonnante mon moi a été submergé par ton toi
Cet écart haïssable me forme en rebelle devant la loi
Et je me laisserais exécuter par les décrets d’un Amour

Déesse qui blésse
#1
Posté 06 août 2013 - 12:08
- M. de Saint-Michel aime ceci
#3
Posté 06 août 2013 - 01:49
Votre poème renoue avec la poésie courtoise et pétrarquiste...
La lettre (e) de blesser ne prend pas d'accent, ouvert ou fermé devant la règle des doubles consonnes.
"... Et je me laisserais exécuter par les décrets d’un Amour roi" la rime.
Tes problèmes de : métrique, rimes, césures etc, je ne les évoquerai pas en te voyant fuir les règles de la poésie.
Sincèrement moi farid khenat.
Déesse qui blésse.
J’ai la certitude d’être aimé par la déesse
Qui ne s’aventure que dans les cœurs remplis de finesse
Sur l’autél de ses désirs j’ai célébré la douce messe
Devant l’assemblée des bougies sa liturgie me blesse
La fierté et la raison se leurrent dans mes chansons
Les rimes riches et pauvres n’ont pas le courage du lion
N’est il pas mieux de se laisser aller à la versification
Pour convaincre ma bien aimée dans mes oraisons
Je n’ai jamais vu un feu qui gèle avec une glace qui brûle
C’est un point dans l’univers l’embarras la tache d’huile
Le détachement est l’idéal tout tend vers le nul
Tout est beau tout est inerte on ressemble à des tuiles
Pourquoi y a t il entre toi et moi, le moi et le toi
Chose étonnante mon moi a été submergé par ton toi
Cet écart haïssable me forme en rebelle devant la loi
Et je me laisserais exécuter par les décrets d’un Amour
La lettre (e) de blesser ne prend pas d'accent, ouvert ou fermé devant la règle des doubles consonnes.
"... Et je me laisserais exécuter par les décrets d’un Amour roi" la rime
Tes problèmes de : métrique, rimes, césures etc, je ne les évoquerai pas en te voyant fuir les règles de la poésie.
Sincèrement moi farid khenat.
#4
Posté 06 août 2013 - 03:16
oh Hamid, je ne suis pas grand poète, c'est seulement mon cœur en ces quelques vers, qui soupire.
bien à toi
- M. de Saint-Michel aime ceci
#5
Posté 07 août 2013 - 10:16
Bon amusement alors ! Je ne sais pas qu'il existe des écrivains de ton genre ! C'est à dire ceux qui en font ce qui est difficile en faussant ce qui est facile. par exemple: la rime 4 du dernier quatrain, tu ne veux pas la faire ?
#6
Posté 08 août 2013 - 09:16
Il y a certaines sensations fortes qui m'obligent à écrire ce que je ressens.
Je n'ose pas, pour des problèmes de rime, changer le sens profond des vers.(Lamartine va me fouetter surement. lol)
Pour ceux qui sont attentifs aux rimes, je m'excuse. Bien à toi