3 réponses à ce sujet

[TUPI]

A l’intérieur de moi, il y avait toi, comme une ombre grandissante qui engloutissait tout les reliefs, qui aplanissait les différences au sein de mon âme. Il y avait dans cette progression lente, passionnelle, un je-ne-sais-quoi d’inaltérable, de magnifiquement inéluctable, une beauté au cœur sans faille. Ce n’était pas un monstre qui détruisait le passé au profit d’un futur de rêve mais un ange qui construisait le rêve du futur sur le passé. Il y avait dans son sourire tant de larmes de joie à la douceur d’un soupir de soie que l’on ne pouvait que fondre comme la roche basaltique aux confins de la terre dans un rougeoiement superbe, reflet de son sang auréolé de la connaissance de soi.

A l’intérieur de toi, il y avait moi, comme une lueur, souvenir de la flamme de la bougie qui donnait dans les ténèbres, l’accent de la vérité tant recherchée sur ce que nous formions une fois réunis. Il y a avait dans cette faiblesse, la beauté de l’éphémère, celle des limites que franchissent les hommes au cours de leurs histoires, celle de leur vie et celle de leur cœur. Il y avait dans son regard, de si beaux gestes d’amour, parure à l’immortalité dans le cadre sensoriel de nos corps, oiseau qui s’agite en la cage osseuse à la recherche d’une liberté de cœur, la chaîne qui me lie au tien comme le chêne s’enracine en terre pour mieux se tourner vers les étoiles, image de l’enlacement mirifique quasi divin de la connaissance de toi.

Au-delà de nous, il n’y avait rien, comme une vague le long de la mer, le long de la plage qui ensoleille par le bruit de reflux, une journée rose et bleue et rouge. Etiolement de la vie à la grandeur de l’innocence, la connaissance avait tué en notre sein toute évolution vers la pureté du néant, oublier, s’oublier pour devenir frontière, légèreté sans sensation, béatitude à la dureté du diamant à la transparence du chaos. Il y avait dans notre situation, tant d’actions vaines pour se réaliser dans la complexité de l’autre, tant d’acharnements à vouloir le posséder, le comprendre tout à fait, que les larmes sèches tombaient sur le sable mouillée de nos cœurs fatiguées, esquisse de l’amour aux temps de nos rêves.

[charly java]

Un texte touffu, dans lequel vibrent d'étranges et belles images.
Bien à toi.

[TUPI]

Merci,
Oui les images sont là mais un remaniement est nécessaire, je pense

[CELUI QUI SAIT]

L'Âme dans un champ d'ivraie peine pour trouver sa vérité.Bien à toi.