Les murs murmurent que les cercueils
Servent à accueillir les corps sans douleurs.
Ces corps
Qui furent des fleurs frêles que l’on cueille,
Puis des fleurs fanées que l’on pleure.
Est-ce vraiment cela un cercueil ?
Quatre planches, quelques clous,
Deux-trois pierres encore debout,
Un accueil où l’on se recueille ?
Peut-être.
Peut-être pas.
Qui sait ?
Et cette chose qui bat en moi, cette sueur, cette saveur
Qui me fait tantôt aimer, tantôt hair, n’est-ce pas cela le cœur ?
Car c’est là que sont enterré mes morts, et non pas dans vos cercueil