Chargée de cette année qui passe,
la caresse d’un souffle m’échappe.
Le ciel plus bleu en cette saison,
se charge d’un voile de passion,
et s’effrite au soleil, en milliards de flocons,
me tombant en merveille un ciel de frissons .
Déposées sur mes joues, ces larmes étoilées,
qui redeviennent gouttes et s’écoulent en baiser.
Je ne sens plus ma peau sous l’aiguille d’exister,
seul mon cœur semble chaud, battant l’air du glacier.
La prose glisse mes chemins, sur la luge des lendemains,
voyageant de souplesse, mon sang dans l’allégresse.
Je redeviens enfant à goutter l’insipide,
qui s’écoule en diamant sur mes lèvres avides.
L’insaisissable temps qui se prête à ma guise,
dans au grès du vent sa valse qui se fige.
Emmitouflée de souvenirs, mon cœur d’été frôler de givre,
mon sommet chante l’avenir, chaleur d’un passé qui m’enivre.
