Il y a vraiment trop de choses,
Entre tes yeux et mes chimères,
Beaucoup trop de métamorphose,
Pour ne pas voir venir l’amer.
Il y a cette indifférence,
Qui fait que même le soleil,
N’a plus la même déférence,
Pour éveiller tous nos réveils.
Il y a ces rayons de lune,
Qui n’arrivent plus jusqu’à nous,
Privant d’halo notre lagune,
Ensablée par ce vent de bout.
Il y a ce qu’il n’y a plus,
Ce ciel tout bleu et sans nuage,
Qui même que, quand il a plu,
Sent fort l’amour et le partage.
Il y a ce dernier poème,
Qui ne sait pas, bien à l’envers,
Comment on peut dire je t’aime,
Sans que ça coule sur mes vers.
Il y a tous ces souvenirs,
Qui déjà aux couleurs du temps,
Entreprennent de se ternir,
Sans disparaitre pour autant…
Moietmoi octobre 2013