Il n’y a plus que deux saisons, l’été, l’hiver, là chez tous ceux,
Qui ont confisqué l’horizon, pour s’accaparer le soleil
Et sous décors de cinéma, devenir les « démocrasseux »,
D’un état en diorama, où tout vous condamne au sommeil.
Un coup à gauche, un coup à droite, on organise la bataille,
De quelques farces maladroites, nous faisant croire à l’illusion,
D’un semblant de démocratie, quand de tas de gabelle et taille,
Sous de discrètes anesthésies, on vous rend à la soumission.
On a remplacé nos vieux rois par des despotes, pleins de potes,
Qui rédigent eux-même le droit, qui les maintient là ,ad vitam,
Organisant en trompe l’œil, de fausses courses à l’échalote.
Et à force de privilèges, en s’échangeant la clé des champs,
Nous faisant faire notre deuil de ce qu’il restait à nos âmes,
Ils nous font là un florilège, où tout nous emmène au couchant,
En bradant notre république, à une seule et même clique !
Moietmoi novembre 2013