Depuis le temps que sur cette terre
ce que j’ai pu y faire de mal
Toutes les coupes que j’ai brisées
à serrer la peur qu’elles ne tombent
Tant de gestes ratés
d’aller trop vite pour personne gêner
Depuis longtemps que devant vos yeux
ce que j’ai pu y gâcher de larmes
Point ne m’en veuillez ni ne me damnez
rien n’ai fait qui fût de ma volonté
Pardonnez l’aveugle aux doigts qui tremblent
il ne voit pas bien ce qu’il faudrait dire…
Manille, 2 octobre 1988