Le sable y est…
Rien ne peut subsister,
Tout n’est qu’une réitération infinie.
A chaque dessin de la marée
S’évapore un souvenir qui fuit.
Grains de sable à volonté
S’éprennent du fabuleux roulis
Qui sculpte en formes variées,
Mirages et gribouillis.
En caresses d’écume
D’une finesse mesurée,
Les vagues dessinent une à une
Des esquisses colorées
Au regard aveugle des dunes,
Faune et flore entremêlés,
Dans un cycle qui se résume
En un fragment d’éternité.
Notre imagination s’active,
Et on s’octroie de rêver
A ces images furtives
Qui nous sont exposées.
Là, le corps d’une sirène,
D’une femme oubliée,
Ici l’emmêlement amène
D’un goémon mariné.
Les sculptures sont si fugaces,
Qu’à peine contemplées,
S’en estompe la surface,
Par le ressac, effacées.
:oj LeR@miou
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