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La Dépoétiseuse


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5 réponses à ce sujet

#1 athor95

athor95

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  • 12 messages

Posté 15 octobre 2007 - 10:35

La Dépoétiseuse

Tandis que des chanteurs nous gardent de la faim
Tandis que des slogans lumineux nous consolent
Que les Pétro-poèmes n'ont pas cour à Wall Street
Ton sort sera d'attendre…Un paradoxe d'Elle
L'invraisemblable fin

D'attendre qu'elle vienne émigrée pour ton bien
Son reflet de mille âmes, au long de tes vertiges.
Où tu crois voir parfois la lune se pencher.


La phrase entre les dents, tes mots de contrebande
Ta lèvre cocaïne, lugubre des folies.
Haut delà tes raisons, en chemin des étoiles
Brillant de mille feux
Tes camisoles blanches
Celles qui te racontent, roulées dans tes écrits.
Un fond de ta pensé.
Son verbe pour te pendre
Enfumé de prière dans tes éclats d'aimer

Ce cri…Pour mieux l'entendre.
Tes ciels imaginés, sous la voûte des voûtes…
Comme oiseau perdu…
Un oiseau qui attend, qu'une autre aile le porte
Cette aile inattendue, son ventre disponible
Cette "Elle" coûte que coûte

Celle qui te dira, qu'il ne faux plus rien dire
Ne plus se dés'apprendre
Ne plus se désécrire… Ne plus s'écrire en vain


Seulement espérer
Que les aiguilles de l'heure indiquent les secondes…
Des minutes d'aimer

Celle qui te suivra
A tous les temps halés, dans tes bateaux craquants

Qui voguent dans nos plaines.
Avec un rêve au chaud, en prévision de l'âge
Et des voix métalliques imitant les oiseaux

Celle qui te fera
Exclure la douleur des bâillons littéraires
L'enfance crucifiée et les songes qui bavent
A te parler d'un ciel à l'échelle de Jacob.
Et des gorges hennissant la mémoire de l'eau

"Elle" à ne plus entendre
Ta voix rogue de rage aux caresses des armes
Ton sang d'encre vers l'autre qui coule des trottoirs
Aux anges assoiffés dans le ventre des femmes
A la santé d'un dieu… Maquillé pour le fun
Comme un beau corbeau noir

"Elle" par dessus tout
Son ciel imaginé qu'une nuit se lamente

"Elle"Pour oublier
L'âtre où brûlent que cendres
Des amis qui te laissent
Qui hurlent des silences… En toi... comme un écho


#2 Invité_Charlie_*

Invité_Charlie_*
  • Invité

Posté 16 octobre 2007 - 09:39

J'adore!!!

Non je n'en dirai pas plus!
J'emporte les sensations dont m'ont criblée tes mots...

Charlie

#3 CELUI QUI SAIT

CELUI QUI SAIT

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  • 2 297 messages

Posté 16 octobre 2007 - 10:04

"Elle"est éternelle faisons avec.Bien à toi.

#4 Fleur de Lotus

Fleur de Lotus

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  • PipPipPipPip
  • 488 messages

Posté 16 octobre 2007 - 11:17

Tes mots...originaux...prenants...en un mot comme en cent, je les adore. Bien à toi. Fleur de Lotus

#5 .ds.

.ds.

    Tlpsien +++

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  • PipPipPipPip
  • 3 825 messages

Posté 16 octobre 2007 - 07:28

Un très bel écrit Juliette : voire le meilleur de toi !

#6 F?lice

F?lice

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 1 078 messages

Posté 16 octobre 2007 - 09:55

La Dépoétiseuse

Tandis que des chanteurs nous gardent de la faim
Tandis que des slogans lumineux nous consolent
Que les Pétro-poèmes n'ont pas cour à Wall Street
Ton sort sera d'attendre…Un paradoxe d'Elle
L'invraisemblable fin

D'attendre qu'elle vienne émigrée pour ton bien
Son reflet de mille âmes, au long de tes vertiges.
Où tu crois voir parfois la lune se pencher.


La phrase entre les dents, tes mots de contrebande
Ta lèvre cocaïne, lugubre des folies.
Haut delà tes raisons, en chemin des étoiles
Brillant de mille feux
Tes camisoles blanches
Celles qui te racontent, roulées dans tes écrits.
Un fond de ta pensé.
Son verbe pour te pendre
Enfumé de prière dans tes éclats d'aimer

Ce cri…Pour mieux l'entendre.
Tes ciels imaginés, sous la voûte des voûtes…
Comme oiseau perdu…
Un oiseau qui attend, qu'une autre aile le porte
Cette aile inattendue, son ventre disponible
Cette "Elle" coûte que coûte

Celle qui te dira, qu'il ne faux plus rien dire
Ne plus se dés'apprendre
Ne plus se désécrire… Ne plus s'écrire en vain


Seulement espérer
Que les aiguilles de l'heure indiquent les secondes…
Des minutes d'aimer

Celle qui te suivra
A tous les temps halés, dans tes bateaux craquants

Qui voguent dans nos plaines.
Avec un rêve au chaud, en prévision de l'âge
Et des voix métalliques imitant les oiseaux

Celle qui te fera
Exclure la douleur des bâillons littéraires
L'enfance crucifiée et les songes qui bavent
A te parler d'un ciel à l'échelle de Jacob.
Et des gorges hennissant la mémoire de l'eau

"Elle" à ne plus entendre
Ta voix rogue de rage aux caresses des armes
Ton sang d'encre vers l'autre qui coule des trottoirs
Aux anges assoiffés dans le ventre des femmes
A la santé d'un dieu… Maquillé pour le fun
Comme un beau corbeau noir

"Elle" par dessus tout
Son ciel imaginé qu'une nuit se lamente

"Elle"Pour oublier
L'âtre où brûlent que cendres
Des amis qui te laissent
Qui hurlent des silences… En toi... comme un écho


Une création libre, ancrée pourtant... dans les creux du temps. C'est bon de lire des mots vivants. Un texte parfaitement unique. De l'argile, de l'encre et de l'air. Un texte debout, conscient, léger... ou élevé.

Jaguar.