Plus une feuille ne bougeait.
La nature semblait figée
Dans la nuit moite et nuagée,
Perdue dans son brouillard épais.
Les oiseaux même s'étaient tus,
Leurs voix claires emmitouflées
Dans cette isolation voilée.
Non, aucun son n'existait plus.
Le vallon perdu, cotonneux,
Dormait dans l'ouate douce et pure,
Protégeant ainsi la nature
D'un lourd soir d'hiver floconneux.