La mort me trouble
Le soleil m’aveugle
C’est à y voir double
Ce doit être dû à mes yeux espiègles
Je chante, je ris, je pleurs
Je tente par tous les moyens
De cacher l’immense noirceur
Qui habite mon esprit malsain
Je me considère comme un crépuscule
Apportant à tous d’horribles pustules
Qui effraient les jeunes gens
Et met en garde les plus grands
Impossible de me concentrer
Je ne trouve aucun appui
Sur ce terrain malmené
Qu’est mon esprit alourdi
Le vide m’entoure
À la manière d’un noir vautour
Et moi, je cours.
-Dominik Bernier 12/01/13