Il y a des enfants qui pleurent
Tous seuls abandonnés
Je maudis ce sort qui leur est réservé
Et ce monde cruel qui les laisse ésseulés
Mes bras sont trop petits
Pour pouvoir enlacer
Ma voix trop fluette
Pour pouvoir porter
Mes mots sont impuissants
A pouvoir les consoler
Au moment où j'écris
Mes yeux sont embués
Ma peine exacerbée
D'une compensation
Je ne peux m'assurer
D'un changement tangible
On ne peut espérer
Coulez mes larmes
Allez vous ajouter
Aux torrents de tristesse
Affectant l'innocence
Pleurez l'indifférence
Au sort de ces enfants
Seuls et abandonnés