Tout le monde se rue sur nous,
De le voir là, presqu’à genoux,
Dans des conflits d’adolescent,
Que ça en devient indécent....
Ne pas voir pour un président,
Ces principes si évidents,
Que sa fonction a des devoirs,
Ne peut que tous, nous émouvoir.
Le pouvoir a aussi ses chaines,
Qui interdisent les fredaines
Et oblige à ce seul modèle,
Dont l’image porte deux ailes.
Quand on est là-haut, au sommet
N’est plus le temps de ces sonnets,
Pour nous conter quelques amours,
Sans déclencher partout l’humour.
S’illusionner d’être normal,
Quand le pays, lui va si mal,
En occupant ailleurs son cœur,
Ne peut susciter que rancœur.
Quand on veut diriger la France,
Il faut en voir les convenances
Et se comporter en gamin.
Aura toujours un lendemain.
Ce qui aigrit le citoyen,
Est moins l’action, que ses moyens,
A nous montrer tout le fragile,
Contenu dans ce vaudeville,
Tant est cette interrogation,
A être chef, l’adéquation ?
Moietmoi janvier 2014