L'anneau d'or à mon doigt, n'était plus qu'un sillon,
Seule trace visible de notre amour passé.
Un silence pesant régnait autour de moi,
Envahissant l'espace, mon corps et mon esprit.
Les miroirs du salon, désormais inutiles,
Ne reflétaient que moi, autre je solitaire.
Les traits de ton visage, n'y étaient plus gravés,
Ton sourire lumineux s'effaçait lentement.
Ma mémoire luttait, pour garder bien enfouis,
Les vestiges précieux de ce nous qui se tut,
L'empreinte de ton parfum, la noirceur de tes yeux,
Le frôlement de ta peau, la douceur d'un baiser.
Le présent insipide se conjugue au passé
Et mon coeur se flétrit, irrémédiablement,
Telle une fleur oubliée, sur une pierre froide.

Solitude
Débuté par sin guerra, janv. 17 2014 08:57
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 17 janvier 2014 - 08:57
- Stagire, M. de Saint-Michel, ankluv et 2 autres aiment ceci
#2
Posté 17 janvier 2014 - 11:06
Poésie intense dans sa pudeur même...
#3
Posté 18 janvier 2014 - 09:08
'' la solitude,
c'est toi l'agneau
et elle le loup
la solitude''
Chantait si bien Gilbert Becaud ( mille volts).
Poème très profond et exprime avec pudeur et amour l'absence de sa moitié.
NACER