C’était un amour plus-que-parfait.
Trop peut-être.
Il a fini à l’imparfait.
On a négligé l’avenir,
laissé tomber le présent.
Aujourd’hui plus que des souvenirs,
il nous reste de tous les temps.
A trop songer conditionnel,
on s’crée des barrières irréelles.
Et quand le subjonctif s’en mêle
On entre dans du conceptuel.
Le bel amour à l’aquarelle
Perd sa dimension immortelle.
Un dur croquis au fusain noir
Prend la relève de l’aquarelle.
On suit la course perpétuelle
Des doutes et des pertes d’espoir
Alors on fait face au miroir,
La vérité nous laisse choir.
Allons, sortons les mouchoirs
Il va falloir dire au revoir.

Le temps perd ses couleurs
Débuté par Yiliana Feti'a, janv. 22 2014 07:58
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 22 janvier 2014 - 07:58
- M. de Saint-Michel, Julien Hoquet, ankluv et 2 autres aiment ceci
#2
Posté 23 janvier 2014 - 09:56
Ah, repenser à une ancienne relation, ce n'est jamais du passé simple, même si les débuts furent plus que parfaits!
Très joli poème.
Très joli poème.
#3
Posté 25 janvier 2014 - 04:08
Beau texte. Bravo pour cet écrit.