Un petit bout de terre, avec aucune allée,
Où je cultiverais, en dires anomaux,
Les plus beaux de mes vers, en me laissant aller.
Et j'y laisserais l'herbe, y pousser doucement,
Pour épouser les fleurs, dans de belles étreintes,
Afin que dès demain soit le commencement
De tous nouveaux poèmes avivés d'autres teintes.
J'arroserais tout ça, d'un peu de liberté,
Laissant ces plants monter, à atteindre le ciel,
Pour de la platitude en chasser l'unité,
Et je ne laisserais que les enfants venir,
Car eux seuls savent voir, au jeu de l'essentiel,
Que la diversité est tout notre avenir,
Gardant les beaux massifs, à leurs trop vieux poncifs!
Moietmoi février 2014