A vouloir façonner, les plaines et les forêts
Aux standards de Disney, sans vous soucier du temps,
A vouloir des saisons, les régler par décrets,
Vous allez affadir les jours de nos printemps.
Mais laissez donc le vent, sculpter nos paysages,
Souffrez qu’il soit celui qui gère nos tempêtes
Et qu’en seul vrai maestro , au concert des nuages,
Il inspire les lais, en mots, de nos poètes.
Ne privez pas la mer de tout son héritage,
En voulant l’enfermer dans quelque digue et quai,
Elle a besoin de voir changer tous ses rivages.
Et ça ne sert à rien, de la domestiquer !
Tolérez que la pluie, joue avec le soleil,
Pour donner aux jardins, dans ses beaux arcs en ciel,
Tous ces tous petits riens aux parfums de merveilles,
Qui font de notre vie, presque notre essentiel.
Ne mettez pas en cage, au froid de vos barreaux,
Tous ces petits oiseaux, qui volent un peu partout,
Car ce sont ces moineaux, ces geais et passereaux
Qui seront dès demain, nos plus précieux atouts.
Et au lieu d’élever des murs et des murailles
Et d’’encombrer la joie, de vos déléaturs,
Ouvrez vite la brèche, en vos champs de bataille,
Pour que la liberté s’allie à la nature,
Et respectez ses vers, sans les prendre à l’envers…
Moietmoi février 2014
(photo Google image café poésie)