En passant
Le fil blanc
Du cadran
Qui retend
En passant
L’arc brisé
D’un été
Ephémère
Aux vapeurs
Délétères
Quand les heures
Qui s’égrènent
Dans ma peine
Me retiennent
De sombrer
Dans la haine
Condamnée
A jamais
D’a-temporalité
Un délit
Inédit
Qui médit
Des dénis
De ma vie
Pour calmer
Apaiser
Mes regrets
Déphasés
Le fil des heures
Au son moqueur
Bat doucement
A contretemps
Du cœur d’enfant
Qui se répand
Qui se repent
En attendant
La nuit des temps