Sur le mur elle s'étend,
plate comme un non-sens parfait.
Fleuve Congo et forêts indomptables
Des points dont on ne sait rien
Et des gens qu'on devine
cachés dessous
sous l'encre anodine.
La maxima carta
de périls annoncés
de rêves un petit peu
hallucinés.
On peut y tracer
d'un doigt hésitant
des voies imprévues
puis rebrousser chemin
dans l'instant.
Mais demain,
oui demain,
fini les conjonctures
et vive l'aventure
les moustiques
les serpents
et les regards blasés
des âmes vulnérables
qu'on croit venir aider.
Et laisser derrière soi
collée au mur et bientôt craquelée
la carte aux mille pistes
l'écran-papier léger de nos rêves éclatés.