Sur fond de poussières émoussées
châles chauffés au soleil
d’idées allongées sous les arbres
ces invitations sans rivières
où coulent un chemin
rêves volants en mer
loin dans cet horizon
disparaît sous un regard
léger d’huile ces petites
gouttes de rocher clair
un chat, dirait-on,
s’ennuie de tant d’eau
contenue dans le noir
j’aperçois malgré tout
cette robe humide
sur tes hanches comme
une deuxième peau
en ciel d’été