Un regard s'enroule
sur le pas de ma porte
me rappelle ces soirs
d’embruns humides
et gingembres crus
comme un arpège à rayures
Une araignée en robe blanche
tisse autour d’elle une forêt
de soie éphémère
poèmes à quatre mains
coucher de soleil sur ton corps
Khayyam en printemps de verre
sous une cruche de vin noir
Moscou s’enneige dans une longue nuit
Les félins, eux, font l’amour en silence