Elle dit : Je cherche
encore la couleur
de tes mots
le visage du désert
l’odeur d’un train
qui glisse
sur une toile d’été
L’estuaire
où s’achèvent ces
soirs assoiffés
de lune demain
repus d’une laine
grise où est-elle
enfin
Où est-elle
cette chanson
morte l’espoir
flotte sur tes
lèvres d’enfant
Où est-elle
La cime des chênes
dans un écho
de branches claires
me cachent le jour me
cachent la lumière
Où est-elle
L’étoile qui me fait terre
l’ivresse qui me saigne
devant toi devant elle
devant lui cette ivresse
de pierre et de feu sous
une coulée blanche
Cessera-t-elle ?