Au soleil, le jardin prend un air de fête. Je ramasse, tombé d'un arbre, un nid d'oiseau. Sa texture est faite de brins de mousse et de fils textiles hétéroclites, ramassés on ne sait où : un oiseau a voulu, ainsi, donner vie à sa progéniture, – comme le poète prétend accéder, après lui, à la postérité, en tissant des mots trouvés au hasard de ses lectures, ses rencontres.
H./Di/2/3/14//14H45