Tout est vain, rien ne change,
Pas un ange, pas un rein pour couper la violence
Des jours noirs et étranges qui réveillent l'absolu
Manque d'un corps incertain, trop étroit, résolu
A découvrir l'absence, à la changer en science,
Celle d'un couloir éteint, celle d'une passerelle vaincue.
Et si la musique porte elle n'est pas contigüe
Au sens de mes vacances, que reste t il après la mue?
D'un beau jardin en fleurs, le terrain s'est fait rue
Mais celle qui sale, trop vaste, esseule le plus connu
Des champs, les accolades ne sont plus bienvenues.
La solitude immense vient vaincre mon bonheur
Trop fragile, peu construit, qui d'un souffle, qui d'un bruit,
Se décompose en gouffre, celui d'un seuil vainqueur
Inaudible au cœur tendre, voisin dont l'écart luit.
Et l'on écarte encore, les sources félicités
Inconscientes, imprésentes, introverties et tues
Qui vouent l'omnipotence du désastre au succès.