Aller au contenu

Photo

1+...+1 = 1 Milliard


  • Veuillez vous connecter pour répondre
2 réponses à ce sujet

#1 soleil_du_sud

soleil_du_sud

    Tlpsien

  • Membre
  • Pip
  • 2 messages

Posté 29 octobre 2007 - 04:45

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
Pourtant tous les hommes ne se valent pas, loin s'en faut !
Une âme tourmentée peut perdre le lien avec l'humanité. Par défaut,
Une espèce ayant atteint un tel degré de conscience de soi, se noie.

C'est depuis l'océan, qu'explosera le boom de la vie, sur la Planète Bleue.
Bleue comme cette photo, de poussière, dans des temps astronomiques.
En observant l'Histoire, il manque une 6e et dernière extinction massive,
Dans un absolu divin, règne une loi immuable, tout tend toujours vers mieux.

Notre passage aura été éclair, et, rien, sauf le nucléaire enfoui ne fera foi pour nous.
Quelques grains de sable rouge, sur une plage immense, et, peut-être
Qu'une forme d'intelligence prendra conscience que nous fûmes ces amoureux éperdus,
Incapables, collectivement, de nous apercevoir du gâchis que nous sommes. Pour tout.

Notre mère est la Terre, celle qui nous a vus naître, au bout de l'immense périple de la Vie,
Et ce cerveau, aboutissement ultime de cette évolution, est notre part de Dieu,
Tant et si bien que nous avons notre destin en main, par la maîtrise suprême du feu,
Les hommes naissent, demeurent, meurent pour un idéal, et dans l'irrespect infini.

Si un milliard d'âmes pouvait voir la vie comme ce cadeau, si improbablement universel,
Que nous sommes finalement si peu de chose, et que nous n'avons pas le Droit,
Au nom d'une élite avide, d'un système contraint, d'annihiler tout, sans foi ni loi,
Au lieu de cueillir l'essence de la vie, comme une quête de richesse en soi. Eternelle.



#2 CELUI QUI SAIT

CELUI QUI SAIT

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 2 297 messages

Posté 29 octobre 2007 - 05:05

Les priéres n'ont jamais stoppé l'inévitable.Gé se moque de nous,puique nous nous moquons d'elle,et pour sur est aura le dernier mot.Poussiére nous retournerons à la poussière,tel est notre destin.Bien à toi.
.

#3 F?lice

F?lice

    Tlpsien +++

  • Membre
  • PipPipPipPip
  • 1 078 messages

Posté 29 octobre 2007 - 06:34

Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits.
Pourtant tous les hommes ne se valent pas, loin s'en faut !
Une âme tourmentée peut perdre le lien avec l'humanité. Par défaut,
Une espèce ayant atteint un tel degré de conscience de soi, se noie.

C'est depuis l'océan, qu'explosera le boom de la vie, sur la Planète Bleue.
Bleue comme cette photo, de poussière, dans des temps astronomiques.
En observant l'Histoire, il manque une 6e et dernière extinction massive,
Dans un absolu divin, règne une loi immuable, tout tend toujours vers mieux.

Notre passage aura été éclair, et, rien, sauf le nucléaire enfoui ne fera foi pour nous.
Quelques grains de sable rouge, sur une plage immense, et, peut-être
Qu'une forme d'intelligence prendra conscience que nous fûmes ces amoureux éperdus,
Incapables, collectivement, de nous apercevoir du gâchis que nous sommes. Pour tout.

Notre mère est la Terre, celle qui nous a vus naître, au bout de l'immense périple de la Vie,
Et ce cerveau, aboutissement ultime de cette évolution, est notre part de Dieu,
Tant et si bien que nous avons notre destin en main, par la maîtrise suprême du feu,
Les hommes naissent, demeurent, meurent pour un idéal, et dans l'irrespect infini.

Si un milliard d'âmes pouvait voir la vie comme ce cadeau, si improbablement universel,
Que nous sommes finalement si peu de chose, et que nous n'avons pas le Droit,
Au nom d'une élite avide, d'un système contraint, d'annihiler tout, sans foi ni loi,
Au lieu de cueillir l'essence de la vie, comme une quête de richesse en soi. Eternelle.


Mes remarques, en vrac :

Le fatalisme serait la force du poète ? Noooon... que fais-tu de la salve d'avenir qui nous porte ?
Concernant simplement le style, je pense que tu es trop mitigé(e). Ou bien tu dis les choses en prose ou bien tu les suggères plus poétiquement. On le sent très fort, ton sentiment, pas besoin de le décrire tant que ça... pas besoin de le raisonner, de l'expliquer comme tu le fais, je trouve.

Du coup, tout ça fait un effet étrange. Les mots sont là pourtant, pour augurer, déchirer, révéler... mais la manière dont en uses... enfin moi, ton texte aurait tendance à me déprimer, hein... pas du tout parce qu'il est bon ou mauvais (ce qui ne veut rien dire), mais parce que je lis des mots pour trouver du souffle... et que le souffle élève. Ou alors il plonge dans les profondeurs, mais jamais il ne dit la fin.

Je crois, mais ça n'engage que moi, qu'il faut encore te rapprocher de cette nécessité qui te fait écrire... et la rattacher à ce que tu écris, précisément. Pour élargir et sublimer ce sentiment de tristesse, peut-être de révolte et, j'en suis sûre, d'espérance. Quand Goethe dit que l'artiste devient titan... je comprends ça.

Le monde ira où il ira, mais comment peux-tu rendre les armes, comment peux-tu rendre les mots ? Il faut s'accrocher à toutes les branches. Et quand il n'y a plus de branches, il faut en inventer... c'est tout l'objet de la créativité.

Connais-tu cette oeuvre de Beethoven... si fragile, si douce... qu'il a pourtant écrite pour couvrir le bruit des canons ?

Non, non, je m'étends un peu, hein... mais je le sens comme ça. Il ne faut pas écrire pour dire la fin. Ni pour briser le mystère. Ni pour étouffer le souffle.

Connais-tu les textes de Novalis ? ... ceux qui disent combien l'osbcurité reste riche de tout...

Non, vraiment... écris tes espoirs. Lève tes mains, lève tes mots !

Voilà, c'est ma petite tartine de bienvenue.

Jaguar.