Tlpsien ++
Posté 29 avril 2014 - 01:32
Pardon, Blanquette
La corde qui noue
Tes cordes vocales
Au piquet mou
De ton anachorète
Meurtrit le chacal
Qui guette
Ton chant libertaire.
Pardon, Blanquette.
Tu te veux
À toi-seule ascète,
Auprès de tes pairs,
Lorsque verdissent au loin les cieux.
« Pardon, Blanquette,
Car ta chair me siérait bleue »,
Compatit, repu de sang, le loup en quête
De nouveaux cerfs
À écorner moins aisément.
Pardon, Blanquette.
©
Tlpsien +++
Posté 29 avril 2014 - 02:46
ce "pardon Biquette" comme l'aveu des raisons faciles de sa nature.....:
=>
« Pardon, Blanquette,
Car ta chair me siérait bleue »,
concernant les raisons de nature, cela me rappelle le crapaud et le scorpion :
Un crapeau et un scorpion se trouvent pris dans un déluge qui menace d’inonder leur frêle abri.
Le scorpion paniqué suggère au crapeau de traverser la rivière en crue en le prenant sur son dos pour regagner la terre ferme.
Pas question dit le crapeau, pour que tu me piques et que je me noie ?
Réfléchis dis le scorpion, si je te pique je me noie avec toi, quel interet? je ne suis pas fou !
Convaincu, le crapeau embarque le scorpion sur son dos et se met à nager.
Arrivés au milieu de la rivière le scorpion pique le crapeau ..
Qu’as tu fait , dit il, on va mourrir tous les deux ! Que veux tu, repond le scorpion, je n’y peux rien, c’est ma nature…
une très belle fable indéniablement 
chapeau !
Tlpsien +++
Posté 29 avril 2014 - 03:08
Pardon mais puis-je le déguster en blanquette ?
Tu me donnera bien ta succulente recette.
Berhe
Tlpsien ++
Posté 29 avril 2014 - 03:59
Pigloo: ton analogie est des plus pertinentes ! mais il faut, avant tout, voir, en ce poème, un gros clin d’œil à La chèvre de monsieur Seguin qui s’appelait Blanquette...
Berthe:
Certes,
Faites donc, ma chère.
Dégustez-le avec un bon vers.
En gens affables, comme chaque fois,
Discutons le bout de gras. ^^
Tlpsien +++
Posté 29 avril 2014 - 04:47
Tlpsien +++
Posté 29 avril 2014 - 06:54
