Sur quatre sabots,
j'arpente les pavés de la vieille ville.
Depuis bien longtemps, j'en promène des chemises bariolées et des accents étrangers.
J'aurais voulu voir une verte prairie,
mais du coins de mes oeillères,
seule la mauvaise herbe
re-nature un paysage bitumé.
Et je tire, bois contre pierre, ma calèche, toujours trop chargée par la bêtise humaine.
Rends moi esclave de tes congés payés
mais sache que dans la tête d'un enfant,
je serai toujours ce fier destrier, crinière au vent.