Ce n'est d'abord qu'un voile, une ombre jetée sur
L'astre du jour, le parant de reflets obscurs,
Quand la Lune amoureuse approche lentement :
Timide frôlement de célestes amants.
Peu à peu Apollon détourne son regard
De la Terre suivant la course de son char.
Il ne voit plus que la déesse de la nuit
Et pour la contenter son royaume assombrit.
Réunis après une interminable attente,
Les deux astres s'embrassent, et dans leur fougue ardente,
S'unissent dans la joie, le plaisir d'une étreinte
Dans les ténèbres luit couronne de lumière,
Témoin de cet instant de beauté éphémère,
Qui du destin cruel anéantit la crainte.

L'éclipse
#1
Posté 13 mai 2014 - 11:08
- Cyraknow, M. de Saint-Michel, patou27 et 2 autres aiment ceci
#2
Posté 14 mai 2014 - 09:09
Quel soleil, ce poème qui fait la une,
Il en ferait pâlir bien des lunes.
Berhe
- M. de Saint-Michel et FlorentM aiment ceci
#4
Posté 14 mai 2014 - 09:21
(tu as un petit "de" en trop qui traine dans l'avant dernier vers ^^)
#5
Posté 14 mai 2014 - 12:45
- Philippe Le Pelvé aime ceci
#6
Posté 14 mai 2014 - 05:58
Merci Philippe Le Pelvé pour votre compliment si poétique.
Merci beaucoup Flot Riant pour ce beau compliment, et pour avoir remarqué cete coquille.
Merci de m'avoir lu, cher M. de Saint-Michel.
- M. de Saint-Michel et FlorentM aiment ceci
#7
Posté 14 mai 2014 - 06:25
On y est !
Bel éclat..glissant...
Bravo!
Amlt
Marie-Louise de Polignac
- Philippe Le Pelvé et FlorentM aiment ceci
#8
Posté 15 mai 2014 - 12:25
Merci Marie-Louise de Polignac pour votre commentaire.
Bien à vous.
#9
Posté 15 mai 2014 - 01:20
- Tavulartiste aime ceci
#10
Posté 16 mai 2014 - 09:55
Merci Cyraknow pour votre commentaire.
Voici une seconde version du poème. Je ne saurais trop remercier Mélanie pour m'avoir indiqué les multiples erreurs de rythmes dont la première version était emplie, ainsi que pour ses précieux conseils.