Chahutée par de vagues brisures,
Elle n'est sans aucune parure.
Les ressacs l'ont ballottée à leur gré
Puis elle est revenue s'échouer.
La grève qui n'est que temporelle
Me revoit briser tous mes clapotis.
Mes jours grignotent alors,sans soucis,
Cette espérance qui m'est allouée.
C'est ma vie qui est alors ballottée
Au gré des vents et aussi des marées.
L'attirance de la lune me prend
Dans différents moments et durs tourments.
Je suis un fétu de paille bercé
Par l'onde de ma vie si tiraillée.
Berhe ou Philippe Le Pelvé