J’ai pensé à toi jusqu’à ce que les mots n’existent plus. Ô combien j’aurais voulu que tu me donnes des tiens, qu’on les partage comme on partagerait nos corps. Chaque pas nous fait croire que l’on avance comme si le temps ne s’arrêtait jamais et on continue de s’enfoncer dans le vide qui nous sépare. Le sol m’échappe, les murs me parlent. Pose tes mains sur mes oreilles pour dire au revoir aux bruits. Je ne veux qu’entendre ta voix, que nos corps se fondent l’un dans l’autre, sentir ta poitrine contre la mienne et ton parfum m’envahir, me dérouter. M’enivrer de toi jusqu’à la dernière goutte. Flagelle-moi de tes mains charnelles pour que je me rappelle que je suis encore sur Terre.

Deuxième lettre à J.
Débuté par Jltdrss, mai 29 2014 12:18
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