
Combattante de l'ombre
#1
Posté 06 novembre 2007 - 12:16
De petits coups de plume
Quelle idée saugrenue
Tu n'interrompras pas l'impression du journal
Encombré de naufrages
De dahlias noirs
De torpeurs de brume
Tu n'interrompras pas non plus
Le train de ta vie
Toujours
De quelques jours
En retard
Tu es nue
Dans le lit défait
Les lèvres désertées
Et la lune
Qui luit à travers les rideaux
Ne te fait pas de cadeau
Tu te souviens de l'amant
De ses yeux pleins d'artifices
Des mots d'amour
Surgis de ses mains
Qui te mettaient au supplice
Faisaient vibrer sur ton corps
Toutes les cordes de ton coeur
Et toutes ces lueurs dans tes yeux
Cause toujours guitare
Il se fait tard
Pour l'instant ton grand miroir
Ne reflète que le silence
Lent carnaval glacé des heures blanches
Qui chahutent
Au-dessus
De la machine à désirs bien grippée
Mémoire hirsute
Puis nettoyée
Par un souffle d'insultes
Finalement c'est vrai
Il ne te reste que la page
Déserte elle aussi
Quelques mots feu-follets
A puiser
Dans ta boîte-à -chagrins
Tu veux même trouver
Dans les replis de ton coeur
Les balles traçantes de la poésie
Pour que le petit matin
Parte à la renverse
Sous les caresses fiévreuses des averses
Où s'électriseraient
Les grands arbres hébahis
Alors tu sors ton arme
Et tu écris
Mais ton flingue tire des balles à vent
Un pistolet de larmes
Ton train à bout de rails
Ensablé en gare des soupirs
Dehors les rosiers irritables
Ploient
Sous les incessantes vagues noires
Lentement
Doucement
Presque tendrement
La solitude s'épaissit
Tu es maintenant
Incroyablement nue dans la nuit blanche
Le visage encore hagard
Mais soudain ton stylo s'empenne de lune
Les lettres viennent une à une
Te voilà prête pour la bagarre
#2
Posté 06 novembre 2007 - 12:40
#3
Posté 06 novembre 2007 - 11:05
amitié...
#4
Posté 06 novembre 2007 - 12:28
les derniers mots sont si beaux comme la cerise sur le gateau
Merci Aziza, combattante du soleil...et gourmande...
surperbe texte charly, j'ai aimé...
amitié...
Content que tu aies aimé. Toujours heureux de ton passage.
Amitié.
#5
Posté 06 novembre 2007 - 01:47
#6
Posté 06 novembre 2007 - 03:18
Une auto-biographie reportée en une "elle"?Charly tu files du mauvais coton.Amitié le Charly.
Non, non, rassure-toi, rien d'autobiographique, pas de dédoublement de personnalité...
Ton commentaire m'a bien fait rire, toujours le sens de l'humour, hein?...
...Remarque, c'est aussi pour ça que j'aime te voir passer...
Au fait, à quand le prochain poème poétiquement truculent et coquin?...
Amitié.
#7
Posté 06 novembre 2007 - 03:30
Amitiés,H.
#8
Posté 06 novembre 2007 - 03:50
Bientôt...Cette semaine.J'ai quelques problémes à l'écriture...Je perds l'url du site à l'envoi des écrits,cela devient fastidieux.Amitiés....T'as pas une astuce?Non, non, rassure-toi, rien d'autobiographique, pas de dédoublement de personnalité...
Ton commentaire m'a bien fait rire, toujours le sens de l'humour, hein?...
...Remarque, c'est aussi pour ça que j'aime te voir passer...
Au fait, à quand le prochain poème poétiquement truculent et coquin?...
Amitié.
#9
Posté 06 novembre 2007 - 05:23
Bientôt...Cette semaine.J'ai quelques problémes à l'écriture...Je perds l'url du site à l'envoi des écrits,cela devient fastidieux.Amitiés....T'as pas une astuce?
Si, tu dois te dédoubler: mais je crois que tu l'as fait un peu plus haut!...
#10
Posté 06 novembre 2007 - 06:24
Très joli et doux...
Amitiés,H.
Toujours très content de te voir passer. Tu es très fidèle en amitié poétique.
Alors, encore une fois, je te fais toutes mes amitiés.
#11
Posté 06 novembre 2007 - 07:14
Sous ta plume a pris vie,
Orage, éclaircie
Se bousculent à ta flamme
En ton unique mémoire...
Amitiés Charly Java,
La passagère.
#12
Posté 07 novembre 2007 - 12:24
La blessure d'une femme,
Sous ta plume a pris vie,
Orage, éclaircie
Se bousculent à ta flamme
En ton unique mémoire...
Amitiés Charly Java,
La passagère.
Ah! Passagère, quand tu passes, ce n'est jamais pour rien: quel beau commentaire...
Mais tu le sais bien: un grand plaisir de te voir passer, ici ou ailleurs...et tu sais où d'ailleurs...
Amitiés.
#13
Posté 07 novembre 2007 - 09:01
Effeuiller les nuages
De petits coups de plume
Quelle idée saugrenue
Tu n'interrompras pas l'impression du journal
Encombré de naufrages
De dahlias noirs
De torpeurs de brume
Tu n'interrompras pas non plus
Le train de ta vie
Toujours
De quelques jours
En retard
Tu es nue
Dans le lit défait
Les lèvres désertées
Et la lune
Qui luit à travers les rideaux
Ne te fait pas de cadeau
Tu te souviens de l'amant
De ses yeux pleins d'artifices
Des mots d'amour
Surgis de ses mains
Qui te mettaient au supplice
Faisaient vibrer sur ton corps
Toutes les cordes de ton coeur
Et toutes ces lueurs dans tes yeux
Cause toujours guitare
Il se fait tard
Pour l'instant ton grand miroir
Ne reflète que le silence
Lent carnaval glacé des heures blanches
Qui chahutent
Au-dessus
De la machine à désirs bien grippée
Mémoire hirsute
Puis nettoyée
Par un souffle d'insultes
Finalement c'est vrai
Il ne te reste que la page
Déserte elle aussi
Quelques mots feu-follets
A puiser
Dans ta boîte-à -chagrins
Tu veux même trouver
Dans les replis de ton coeur
Les balles traçantes de la poésie
Pour que le petit matin
Parte à la renverse
Sous les caresses fiévreuses des averses
Où s'électriseraient
Les grands arbres hébahis
Alors tu sors ton arme
Et tu écris
Mais ton flingue tire des balles à vent
Un pistolet de larmes
Ton train à bout de rails
Ensablé en gare des soupirs
Dehors les rosiers irritables
Ploient
Sous les incessantes vagues noires
Lentement
Doucement
Presque tendrement
La solitude s'épaissit
Tu es maintenant
Incroyablement nue dans la nuit blanche
Le visage encore hagard
Mais soudain ton stylo s'empenne de lune
Les lettres viennent une à une
Te voilà prête pour la bagarre
...
Il y a des nuits où transpire sa vie...
Tant de cris, de mots hurlés,
Qu'aujourd'hui épuisée,
Muette, elle s'écrit...
... Difficile de rester sans voix
A l'appel de ce beau combat...
Je t'embrasse. Bien à toi CharlyJava.
...
#14
Posté 07 novembre 2007 - 03:14
...
Il y a des nuits où transpire sa vie...
Tant de cris, de mots hurlés,
Qu'aujourd'hui épuisée,
Muette, elle s'écrit...
... Difficile de rester sans voix
A l'appel de ce beau combat...
Je t'embrasse. Bien à toi CharlyJava.
...
Encore un joli commentaire, un bel écho au texte..
...et en plus un baiser...Comment y résister?...
Je t'embrasse donc en retour avec un plaisir non dissimulé...
#15
Posté 13 novembre 2007 - 10:52
Magnifique poème, bel hommage à cette femme, à ces femmes...tes mots magiques...aller au bout de la nuit...au bout de sa nuit...au bout de toutes ces nuits...ô doux feux d'artifice...feu si tendre...le vivre...et ce long silence...après...Effeuiller les nuages
De petits coups de plume
Quelle idée saugrenue
Tu n'interrompras pas l'impression du journal
Encombré de naufrages
De dahlias noirs
De torpeurs de brume
Tu n'interrompras pas non plus
Le train de ta vie
Toujours
De quelques jours
En retard
Tu es nue
Dans le lit défait
Les lèvres désertées
Et la lune
Qui luit à travers les rideaux
Ne te fait pas de cadeau
Tu te souviens de l'amant
De ses yeux pleins d'artifices
Des mots d'amour
Surgis de ses mains
Qui te mettaient au supplice
Faisaient vibrer sur ton corps
Toutes les cordes de ton coeur
Et toutes ces lueurs dans tes yeux
Cause toujours guitare
Il se fait tard
Pour l'instant ton grand miroir
Ne reflète que le silence
Lent carnaval glacé des heures blanches
Qui chahutent
Au-dessus
De la machine à désirs bien grippée
Mémoire hirsute
Puis nettoyée
Par un souffle d'insultes
Finalement c'est vrai
Il ne te reste que la page
Déserte elle aussi
Quelques mots feu-follets
A puiser
Dans ta boîte-à -chagrins
Tu veux même trouver
Dans les replis de ton coeur
Les balles traçantes de la poésie
Pour que le petit matin
Parte à la renverse
Sous les caresses fiévreuses des averses
Où s'électriseraient
Les grands arbres hébahis
Alors tu sors ton arme
Et tu écris
Mais ton flingue tire des balles à vent
Un pistolet de larmes
Ton train à bout de rails
Ensablé en gare des soupirs
Dehors les rosiers irritables
Ploient
Sous les incessantes vagues noires
Lentement
Doucement
Presque tendrement
La solitude s'épaissit
Tu es maintenant
Incroyablement nue dans la nuit blanche
Le visage encore hagard
Mais soudain ton stylo s'empenne de lune
Les lettres viennent une à une
Te voilà prête pour la bagarre
"Tu te souviens de l'amant
De ses yeux pleins d'artifices
Des mots d'amour
Surgis de ses mains
Qui te mettaient au supplice
Faisaient vibrer sur ton corps
Toutes les cordes de ton coeur
Et toutes ces lueurs dans tes yeux" ces lueurs, se lire dans ses yeux...s'y perdre ou s'y trouver, ensemble se trouver et se retrouver...
"Les balles traçantes de la poésie Pour que le petit matin Parte à la renverse" Ces formules magiques dignes d'un Merlin, c'est toi le génial enchanteur, tomber sous ces balles de tes mots...
"Mais ton flingue tire des balles à vent Un pistolet de larmes" un grimoire de recettes de mots, un plein chaudron d'infusion de mots à guérir les plaies béantes de l'amante, l'amant a tiré en plein coeur...
le silence...et les mots...ceux de la douleur de l'absence...des mots profonds et puissants...les mots....une arme redoutable...tu nous ouvres la porte de cette combattante de l'ombre, qui écrit dans le bruit silencieux de ses insomnies...le bruit assourdissant de sa solitude...et le grincement de sa plume acérée...et ta plume si douce pour cette amante courageuse et si seule...en son coeur qui égoutte mot à mot son amour tombé sous des balles amères...et puis...ces silencieux instants...ceux d'avant...pas un bruit...doux instants...
La Comtesse en a perdu son trousseau de clés, son passe-partout, pour aller cambrioler des diamants, des perles et des bijoux, au nez et à la barbe de ses doux amants, Charly Java les aura tous gardés, lui qui a la clé...et la Jolie Fleur embrasse ni vu ni connu Arsène, pendant ce temps, ne dites rien , la Comtesse n'en saura rien...
#16
Posté 15 novembre 2007 - 07:54
Magnifique poème, bel hommage à cette femme, à ces femmes...tes mots magiques...aller au bout de la nuit...au bout de sa nuit...au bout de toutes ces nuits...ô doux feux d'artifice...feu si tendre...le vivre...et ce long silence...après...
"Tu te souviens de l'amant
De ses yeux pleins d'artifices
Des mots d'amour
Surgis de ses mains
Qui te mettaient au supplice
Faisaient vibrer sur ton corps
Toutes les cordes de ton coeur
Et toutes ces lueurs dans tes yeux" ces lueurs, se lire dans ses yeux...s'y perdre ou s'y trouver, ensemble se trouver et se retrouver...
"Les balles traçantes de la poésie Pour que le petit matin Parte à la renverse" Ces formules magiques dignes d'un Merlin, c'est toi le génial enchanteur, tomber sous ces balles de tes mots...
"Mais ton flingue tire des balles à vent Un pistolet de larmes" un grimoire de recettes de mots, un plein chaudron d'infusion de mots à guérir les plaies béantes de l'amante, l'amant a tiré en plein coeur...
le silence...et les mots...ceux de la douleur de l'absence...des mots profonds et puissants...les mots....une arme redoutable...tu nous ouvres la porte de cette combattante de l'ombre, qui écrit dans le bruit silencieux de ses insomnies...le bruit assourdissant de sa solitude...et le grincement de sa plume acérée...et ta plume si douce pour cette amante courageuse et si seule...en son coeur qui égoutte mot à mot son amour tombé sous des balles amères...et puis...ces silencieux instants...ceux d'avant...pas un bruit...doux instants...
La Comtesse en a perdu son trousseau de clés, son passe-partout, pour aller cambrioler des diamants, des perles et des bijoux, au nez et à la barbe de ses doux amants, Charly Java les aura tous gardés, lui qui a la clé...et la Jolie Fleur embrasse ni vu ni connu Arsène, pendant ce temps, ne dites rien , la Comtesse n'en saura rien...
Magnifique commentaire, qui me laisse sans voix ( finalement, mine de rien, tu arrives toujours à piquer quelque chose...)
Le baiser d'une Jolie Fleur est bien doux...et, promis, la Comtesse n'en saura rien...