la_beaute_de_porpre_matin_lodevie.jpg 131,17 Ko
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Ma sœur, ma fille, ma mère, mon amie
Toi qui es femme, douceur et harmonie
Je t’écris ces quelques mots, ces quelques lettres
Comme lancées au vent de ma propre fenêtre
Voltigeant, s’élançant sur la toile virtuelle
Et arrivant jusqu'à toi qui lis de mes nouvelles
Il y a tant d’incompréhension, tellement de tension
Il y a aussi les non-dits, les pas vus, les fausses relations
Les cris du cœur qui ne pourront jamais sortir de la maison
Les pleurs du corps qui ne peuvent passer le masque de la raison
Pourquoi tant de haine, tant de violence, tant d’effusion
Je pourrais te dire, ils ne savent pas ce qu’ils font
Ce sont des gosses, toujours inconscients de ce qu’ils sont
Mais quelle importance, c’est leur vie et non la tienne
Ils ne te possèdent pas, tu es libre de vivre pour toi
Tu as la possibilité, la force, de devenir tes rêves les plus fous
N’écoute plus les autres, devient la reine de ton royaume
Non par la guerre, par la violence mais par la douceur et la vérité
Tu peux vivre ta vie à ta mesure et non plus à l’usure
Tu n’a plus à accepter le déséquilibre des autres
Car tu as transcendé la démesure de l’amour
Tu es la beauté de ton propre matin
Au royaume des mots simples de Lodevie