Tlpsien +++
Posté 05 juin 2014 - 10:26
Le désert immense
N'a rien d'autre à offrir
Sinon la beauté de son vide
Son espace si grandiose
Et si froid
L'existence
N'est que peur de mourir
Esseulé
Dans le désert l'homme piétine
Piétine
Piétine
Piétine
Il tourne en rond
Après avoir réalisé le premier tour
Lointain lui apparaît l'amour
Et fade sa traversée
L'ivresse s'est inversée
L'homme attend la mort
Pour se laisser bercer.
Tlpsien +++
Posté 05 juin 2014 - 10:39
Tlpsien ++
Posté 05 juin 2014 - 10:50
Ouais , ceci dit on a quand même fait de belles rencontres a la croisée des chemins !
Mais je concède avec Victor Hugo :
.. Les pires choses en général sont faites des meilleures qui ont mal tourné
et l´age en est une ..
Invité_Mary-Loup_*
Posté 05 juin 2014 - 10:52
C'est là "traversée du désert", où l'homme se sent bien petit et sombre devant l'immensité de sa vie esseulée, surtout si l'amour n'est plus à portée de main, n'est-ce pas un leurre que de penser à la mort comme l'unique solution, j'aime cette dernière phrase "l'homme attend la mort pour se laisser bercer" et j'ajouterai si vous le permettez, l'homme attend la mort pour se laisser "berner".
Tlpsien +++
Posté 07 juin 2014 - 09:16
C'est possible , comme ma poésie .
Tlpsien ++
Posté 11 juin 2014 - 10:51
Nous sommes tous égaux devant la mort
ceci dit ,il y a des enterrements de premiere classe ..et des fosses communes .
Tlpsien +++
Posté 11 juin 2014 - 11:08
Oui, mais les enterrements concernent les vivants - pas les morts...Nous sommes tous égaux devant la mort
ceci dit ,il y a des enterrements de premiere classe ..et des fosses communes .
Tlpsien ++
Posté 11 juin 2014 - 11:44
Très juste !
Mon ceci-dit le laissait bien entendre ..
Il n´y a peut etre que l´esprit qui pourra alleger ce fardeau de l´incertitude ..
Celui de Clémenceau
" Pour mes funérailles , le strict minimum..moi ! "
Celui de F.Carradec
" Sur ma tombe , le minimum ..que dalle .."
Tlpsien +++
Posté 12 juin 2014 - 05:08
Bon, ben, je boirai bien un p'tit coup, moi. Le désert, ça donne soif!!! 
Un très beau poème, au demeurant.
