Toi qui est exclus dès ta naissance,
Toi qui lutte juste pour exister
Ou bien toi, un " beau jour " qui fut frappé
Par une maladie, la malchance,
Toi qui fut fauché par l'affreux destin,
Tu te demandes encore pourquoi
Le sort s'acharne encore sur toi.
Au projet de vie, tu n'es point enclin.
Tu voudrais partager ton quotidien,
Ton si pitoyable et dur chemin.
L'enfermement enduré et malsain
T'aigrit un peu plus, ça de jour en jour.
Qui est prêt à partager ce fardeau ?
Les actes plus importants que les mots
Seront souvent restés sourds.
Voulez vivre, un jour, tous ses tourments ?
Ne faites pas l'autruche devant lui !
C'est à souffrir ainsi qu'il est réduit.
Le martyr vit si sournois à ses dépends.
Toi qui est privé de toutes ces choses,
Toi qui ne peut rêver que de santé
Ou bien toi qui veut être admiré,
Tu trouves alors porte close.
Berhe ou Philippe Le Pelvé