Je me bas contre des moulins modernes
Et ceux-ci, de jour en jour, me consternent.
Je pourfend l'injustice, le destin
En ce triste lieu de venu si malsain.
Don Quichotte est là aussi impuissant.
Nous nous battons contre les ailes du vent
Et tous nos coups ne sont qu'une image.
Pourtant, donnés avec une vraie rage,
Je m’aperçois que, comme les indignés,
Je suis, comme les autres, manipulés.
Oh, mirage qu'est cette fin de tunnel,
La lutte sera toujours perpétuelle.
Berhe ou Philippe Le Pelvé