3 réponses à ce sujet

[Slum]

Chaleur funeste

 

Quand le mouvement des rêves me fait trembler l’esprit

Quand la lueur du temps  ne peut combler l’ennui

Quand le regard des miens me vise avec dédain

Quand le miroir opaque aspire tout mon entrain

 

Quand le monde sera noir plein de boue et de sang

Quand vos proches seront loin dans la neige et le vent

Quand vos derniers soupirs n’expireront plus d’air

Quand vos lèvres fanées s’offriront à la terre

 

Je vais la regarder ta tête décomposée

Je vais la voir pourrir sous les assauts des vers

Pas de peur ni de cœur je vais renier ton corps

Avec une telle ardeur j’implorerai la mort

[Philippe Le Pelvé]

De la compassion, j'éprouve pour ce malheureux.

Berhe ou Philippe Le Pelvé

[Slum]

Merci à vous pour ces compliments funestes.

C'est un poème qui a été écrit sur le pouce et je n'avais pas toute ma tête.

Il est vrai que le texte peut paraître très glauque et peut faire effroyablement peur, mais je vous rassure, je suis un être doux et très gentil