J’aimerais que tu m’attendes près des marches
Belle
Le corps réchauffé par l’été
La tête givrée de féminité
Je te prendrai la main
T’enlèverai pour quelques nuits
M’abreuverai de ton corps jusqu’à l’ivresse absolue de l’être
Jusqu’à l’ivresse absolue de toi
Et je t’aimerai dans mon lit
Nue et sans frontière, sans limite
Je te garderai pour moi
Te garderai dans ma tête
Ferai de toi mon oxygène
Et respirerai chaque parcelle de ta peau à m’en éclater les poumons
Et à mourir de ta chaleur