A mes longs monologues,
Ton court dialogue,
Me prouve que tes blessures sont plus profondes,
Que l'immense chagrin qui m'inonde,
Ton apparente méfiance,
Est-elle une défiance,
A ma troublante sincérité,
Dont tu sembles autant douter,
Que puis-je faire d'autre pour gagner ton âme,
Que d'ouvrir en grand la porte de la mienne,
Afin que tu comprennes,
Que j'ai déposé toutes mes armes,
A tes pieds,
Sans arrières pensées,
Sans vouloir t'offenser,
Ni te blesser,
Comme d'autres l'ont fait,
Ne me fait pas payer,
Leur incapacité à te garder,
Et leurs promesses trop parfaites,
L'attente me brise le coeur,
Alimente mes douleurs,
Crois-tu en moi,
Comme je crois en toi,
Je n'ai qu'une naïve croyance,
Celle de l'amour et du bonheur,
Dans une simple espérance,
En refusant de perdre la foi avant l'heure,
Je respecte ta liberté,
J'admire ta force et ta fermeté,
Les miennes ne peuvent s'évader,
Tant que je suis prisonnier,
Avant de te retrouver,
Te prouver, te démontrer,
Sans la cacher, ma vérité,
Et, enfin, t'aimer.