A l'ombre de la nuit qui chute sur les champs,
Les doigts s'affolent, se transent et s'affriolent
Sur ces corps frémissant
Laissant poindre l'azur d'un désir immanent,
Prémices d'exaltation au parfum lauréole
Suave et fascinant
Et ces lèvres qui se frôlent n'aspirent fébrilement
Qu'à l'union suprême, vertige farandole
Inexorable instant