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Le clavier du poème


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46 réponses à ce sujet

#1 serioscal

serioscal

    Serialismo Rigoroso

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Posté 13 août 2014 - 05:01

les mots, par eux-mêmes, ne transmettent rien. Le mot "souffrance" ne transmet pas le sentiment de la souffrance, sinon sur un plan intellectuel auquel ni toi ni moi ni personne ici ne voulons nous en tenir, me semble-t-il. Ce qui transmet tient dans la forme toute entière, même dans une logique postromantique. Dans le dire, qui instaure un rapport particulier entre le dit et le non-dit du poème. Il faut, pour que le poème soit actif en son lecteur, qu'il existe en lui, non comme une représentation fixe et totémique (ce poème exprime la souffrance, pour rester dans ce registre) mais parce qu'il exprime une forme jusqu'alors inouïe, qui va jeter des ponts entre des formes connues, sans s'y confondre parce que, si poème il y a, il ouvre une région nouvelle dans l'univers de l'esprit (du lecteur).

 

"Mon métier est un métier de pointe", disait René Char. J'aime cette assimilation. Elle est comique : la pointe qui finit le poème énigme, dans la tradition précieuse. La pointe du métier de haute précision. La pointe du burin ou du marteau... Je l'associe à l'idée que chaque mot, chaque espace doit porter la trace de sa revisite par l'auteur - procès largement inconscient de l'activité poétique et qui résulte d'un travail constant, permanent, qui n'a pas peur de ses échecs, qui ne craint pas d'avoir à défaire tout ce qui a été engagé jusqu'alors (comme un rubik's cube aux composants liquides), qui sait que son principe ne réside jamais dans les résultats, états temporaires, de son effort.

 

Il me semble nocif de se limiter à une stylistique, même une poétique, donnée. Le sérialisme n'est pas un style, pas une méthode de production du poème, je l'assimilerais plutôt à un clavier (constamment refondu) dont les touches déclencheraient un possible de mon écriture, liée à un moment et reliant des moments entre entre eux, selon des lois mystérieuses. Pourquoi, aujourd'hui plus qu'hier, suis-je relié à mon année 1992 alors qu'un temps, je m'inscrivais plutôt dans ma propre parole de 1996, tandis que d'autres moments me devenaient impossibles à assumer ? Pourquoi, à des heures, le sonnet a-t-il été pour moi un laboratoire du poème et presque son seul possible, tandis qu'à d'autres c'est en un seul mot, une seule phrase qu'il trouvait la nécessité de son existence ? Pourquoi le vers brisé, celui qui désarticule la syntaxe, est-il propice dans telles circonstances tandis que d'autres correspondent mieux à la régularité d'un vers lisse ? Pourquoi, dans ces enveloppes globales, un motif thématique prolifère-t-il, dans une logique centripète ou centrifuge, avalant le monde tout entier ou, au contraire, creusant une sorte de refuge ? Tels sont les enjeux que je vois courir dans le poème.

 

Le principe du clavier est dû, pour beaucoup, à Gérard de Nerval qui écrivait dans une chronique :

 

Puisqu’on discute en ce moment de la gamme des sons et des couleurs, on ferait aussi bien d’accuser l’infériorité de notre gamme... ou, pour parler selon Fourier, de notre clavier passionnel. Celui-là n’a même pas sept notes, sept nuances, sept touches primordiales bien distinctes. Sur les sept pêchés capitaux donnés par l’Eglise, il en est déjà trois qui échappent au théâtre sérieux.
 

C'est un clavier instable qu'il nous faut imaginer, le contraire d'un clavier tempéré, un clavier aux touches inégales, mobiles et d'une consistance variable. Sur mon clavier, je veux des touches légères et d'autres écrasantes, des touches en forme de tête de mort et d'autres qui dessinent des toiles d'arachnée, il faut également des tissus fins comme la dentelle et beaucoup de cailloux, aux formes et aux dimensions variables. Il faut des touches sédimentaires et d'autres rocailleuses. Il faut quelques touches purement sexuelles aussi, quelques-unes riantes, quelques-unes badinant, des touches qui crissent comme une porte et d'autres comme les roues d'un train sur les rails. Je crois qu'il faut beaucoup de touches différentes.

 

Ensuite, bien sûr, il y a le doigté. D'où l'importance des exercices. "Mais des exercices spirituels, mon cher Hans Bender", disait encore Paul Celan à son éditeur, dans cette lettre que j'ai déjà trop évoquée et qui me sert de boussole, c'est vrai.

 



#2 Victorugueux

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Posté 13 août 2014 - 05:20

J'aime bien ce que tu dis là

ça sort de ce que tu fais d'ordinaire,

on dirait du Poivron dans ses meilleur jours



#3 serioscal

serioscal

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Posté 13 août 2014 - 05:21

Allons donc ! Tu as sniffé de l'ammoniaque, voilà tout.



#4 serioscal

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Posté 14 août 2014 - 09:01

Une page arrachée au cahier potager...

#5 J.G. Mads

J.G. Mads

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Posté 16 août 2014 - 07:58

Disputons un peu.

 

les mots, par eux-mêmes, ne transmettent rien. Le mot "souffrance" ne transmet pas le sentiment de la souffrance, sinon sur un plan intellectuel auquel ni toi ni moi ni personne ici ne voulons nous en tenir, me semble-t-il.

 

Personne n'échappe au « plan intellectuel » dont tu parles Pascal, une belle illusion que d'aller croire et prétendre le contraire. Personne. Pas même le poète. Car l'Homme (une allégorie, entre nous) n'échappe pas davantage à sa pensée qu'à sa nature ou à sa condition. L'anthropomorphisme, par exemple, est une fatalité à laquelle on n'échappe pas même lorsqu'on se mue en bête. Le mot « souffrance » transmet bel et bien l'idée, le « sentiment de la souffrance », certes pas l'émotion en question : il ne s'agit pas de torturer le lecteur avec ce nom commun !



#6 J.G. Mads

J.G. Mads

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Posté 16 août 2014 - 08:31

Ce qui transmet tient dans la forme toute entière, même dans une logique postromantique. Dans le dire, qui instaure un rapport particulier entre le dit et le non-dit du poème.

 

Déjà tu t'embourbes (manque d'exercice ? hé hé). Ta première phrase est trop confuse. Tu opposes « la forme toute entière » au « mot lui-même », mais de quelle « forme » parles-tu au juste ? De l'énoncé complet à l'intérieur de laquelle le mot s'inscrit ? Tu opposes l'unité « mot » à l'ensemble « discours » ? Que vient faire ici la « logique postromantique » ? Hein ? Schizophasie ? Sois plus précis, le sujet est très abstrait !

Si « ce qui transmet » tient « dans le dire » comme tu dis, c'est peut-être que tu affirmes la supériorité de l'expression ? Sur quoi ? Sur la communication ?

 


Dommage de limiter l'expérience de lecture à l'exploration de ce simple « rapport particulier entre le dit et le non-dit ».

 


Il faut, pour que le poème soit actif en son lecteur, qu'il existe en lui, non comme une représentation fixe et totémique (ce poème exprime la souffrance, pour rester dans ce registre) mais parce qu'il exprime une forme jusqu'alors inouïe, qui va jeter des ponts entre des formes connues, sans s'y confondre parce que, si poème il y a, il ouvre une région nouvelle dans l'univers de l'esprit (du lecteur).

 

Pour ton problème avec les totems, vois un psy.

 


Le poème "exprime une forme" ? N'importe quoi.


Sors de Nerval, un peu trop Pythagore pour les nuls.


Mauvaise digestion. L'arithmétique, c'est toxique même.



#7 J.G. Mads

J.G. Mads

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Posté 16 août 2014 - 09:22

Non content d' « exprimer une forme », le poème ouvrirait « une région nouvelle » dans l'esprit du lecteur ? Ben voyons. Cette logique de pionnier qui consiste à coloniser l'espace vierge disponible « au nom de la nouveauté », c'est ni plus ni moins la logique du tourisme, du capitalisme, etc. Celle de Michel-Édouard Leclerc, la logique de Zuckerberg & co. Celle du gaz de schiste.


Aucune "région nouvelle" à ouvrir dans l'esprit du lecteur, ni grande surface inouïe, rien. C'est un malentendu.


Les "ponts entre des formes connues", périphrase pour l'activité cérébrale du lecteur qui est SEUL à les jeter à l'intérieur de son esprit de lecteur.


"Mon métier est un métier de pointe", disait René Char. J'aime cette assimilation. Elle est comique : la pointe qui finit le poème énigme, dans la tradition précieuse. La pointe du métier de haute précision. La pointe du burin ou du marteau...

 

Le petit Char fait son grand Bobby Lapointe... « Métier » ! Dieux ! Quel vocable ! Ah, le petit Charcutier !

 


Je trouve sa poésie aussi plaisante et délicieuse que l'heure de pointe, en effet. Mais bon je suis pressé.


D'un côté tu rejettes la fixité, de l'autre tu revendiques l'antique technique lapidaire ("marteau, burin...") ?


"chaque mot, chaque espace doit porter la trace de sa revisite par l'auteur" = L'auteur ne peut hanter ainsi son texte ! Que s'il considère son poème comme un lieu extérieur ! Mes poèmes ne sont ni des lieux, ni des moments. Ce sont des poèmes.


Je n'ai pas besoin de hanter mon discours.



#8 J.G. Mads

J.G. Mads

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Posté 16 août 2014 - 09:54

C'est plutôt à mon discours de hanter le monde pour moi.


Mon discours, c'est ma voix.


Le poème, sa forme instinctive.


L'Histoire à la poubelle.


Récit, non merci.


Au discours qu'il faut croire.


"qui sait que son principe ne réside jamais dans les résultats, états temporaires, de son effort." =

 

 

 

 

je crois que tu essaies ici, encore une fois, de réfuter la fixité de l'objet "poème" ? tu fais la promotion d'une logique fluide, c'est ça ?

 

malheureusement tu ne sors pas du "minéral", thème lourd


sans compter que tu revendiques la logique nihilisto-asymptotico-idéaliste 


("les résultats, états temporaires, de son effort.")



#9 J.G. Mads

J.G. Mads

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Posté 16 août 2014 - 10:28

"Il me semble nocif de se limiter à une stylistique, même une poétique, donnée." =

 

écrire en poète n'est pas une simple activité intellectuelle ; le romancier et le journaliste choisissent leur style, pas le poète.

 

 

 

Sinon, j'approuve le rapprochement entre le poème et le clavier, mais pas comme métaphore. Pour moi, et ce sans métaphore, le clavier d'ordinateur est un instrument de musique.


Ma pensée joue un morceau, voilà, j'appelle ça "un poème".


Ceci constitue ma poétique, si on veut. Une part de ma poétique.


Pour moi le mot "limite" est aussi vaste et en mouvement qu'un autre.


là tu modianotes : "

Le sérialisme n'est pas un style, pas une méthode de production du poème, je l'assimilerais plutôt à un clavier (constamment refondu) dont les touches déclencheraient un possible de mon écriture, liée à un moment et reliant des moments entre entre eux, selon des lois mystérieuses. Pourquoi, aujourd'hui plus qu'hier, suis-je relié à mon année 1992 alors qu'un temps, je m'inscrivais plutôt dans ma propre parole de 1996, tandis que d'autres moments me devenaient impossibles à assumer ?"

 

tu t'enfreudes dans la semoule néo-post-technautofictive


Pourquoi, à des heures, le sonnet a-t-il été pour moi un laboratoire du poème et presque son seul possible, tandis qu'à d'autres c'est en un seul mot, une seule phrase qu'il trouvait la nécessité de son existence ?

 

Parce que tu as des idées fixes, science-fixées.


« Pourquoi le vers brisé, celui qui désarticule la syntaxe, est-il propice dans telles circonstances tandis que d'autres correspondent mieux à la régularité d'un vers lisse ? Pourquoi, dans ces enveloppes globales, un motif thématique prolifère-t-il, dans une logique centripète ou centrifuge, avalant le monde tout entier ou, au contraire, creusant une sorte de refuge ? Tels sont les enjeux que je vois courir dans le poème. »

 

Les « enjeux » que tu vois pouloper, mon pote, ça a pour nom exact « champs lexicaux ». Bel hommage au champ lexical. Merci pour lui.



#10 serioscal

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Posté 16 août 2014 - 10:40

Ça pouvait être un bel effort de discussion... Hélas, il fallait que tu t'obstinasses à démontrer que j'avais tort.

Alors voilà. Tu as raison. C'est bien, non ?

#11 J.G. Mads

J.G. Mads

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Posté 16 août 2014 - 10:51

Les 7 péchés capitaux, Fourier non merci. Référençounettes à oublier. « Clavier à imaginer » mon cul. Charabia minéral tout ça. Labyrinthe métaphorique et portes ouvertes.

 

Ah ! Les « exercices », l'éloge de l'autodiscipline ! Bravo ! L'abbé Celan ! Il ne devait pas s'ennuyer !


j'ai fini

 

à toi

 

vas-y

 

réponds à ce que tu veux, y a le choix


chacun expose sa vision, c'est un échange


moi j'aime bien jouer au ping-pong à grands coups de pelle, c'est comme ça



#12 serioscal

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Posté 16 août 2014 - 11:14

"Chacun sa vérité", très peu pour moi.


Au final, la question qui se pose est celle de Celan :

"Qu'est-ce que j'ai
fait ?"

Saurais-tu te la poser ?

#13 J.G. Mads

J.G. Mads

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Posté 16 août 2014 - 12:03

C'est une question que seul un mort se pose.


"Qu'est-ce que je vais faire ?",

je préfère.


Char, Celan, Queneau... : quelle poussière ! cherchez l'étagère là-dessous !


Aucun de ces poètes n'avait le pouvoir verbal de Coluche, ne serait-ce


"Verbiage" pour moi ce que "poésie" tu nommes,

jeune homme



#14 Victorugueux

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Posté 16 août 2014 - 12:04

L'athéisme ça préserve

mais ça ne vous aide pas

Moi! Je ne sais pas trop pour après

et je m'en fais pas, à voir c'est tout



#15 J.G. Mads

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Posté 16 août 2014 - 12:16

Char, Celan... "poésie" cette écriture pâlichonne ?

 

& que dire de la layette bicolore d'Eluard ?


poésie et pastel ça fait 2 fois 2 zéro


à ce stade, on ne parle même plus de poésie de salon, on se cache sous le canapé !


on se faufile entre les lattes du parquet !


que bavent-ils, ces grands benêts ?


fauteuils ? crapauds ?


Louis 22 ?


hein ?



#16 serioscal

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Posté 16 août 2014 - 12:17

Les morts ne se posent pas de question.
La question de Celan était donc une question de vivant.
Je comprends que tu ne veuilles pas te la poser.

#17 J.G. Mads

J.G. Mads

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Posté 16 août 2014 - 12:18

"Qu'est-ce que j'ai fait ?", la preuve que les morts s'en posent des questions !



#18 Victorugueux

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Posté 16 août 2014 - 12:21

Tu as déjà été mort ?



#19 J.G. Mads

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Posté 16 août 2014 - 12:26

"Qu'est-ce que j'ai fait ?" Ta question commande de répondre par le récit. 

 

"Qu'est-ce que je vais faire ?" Ma question commande de répondre par le discours.

 

Je choisis le discours contre le récit.



#20 serioscal

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Posté 16 août 2014 - 02:02

Lis Benveniste.

#21 Victorugueux

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Posté 16 août 2014 - 02:19

Et les auteurs classiques du Lagarde et Michard

Non! Je rigole!



#22 J.G. Mads

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Posté 16 août 2014 - 03:25

c'est précisément de Benveniste que je tiens cette discrimination, et je la tiens pour essentielle


JG Mads en ce moment il lit Carcopino



#23 Victorugueux

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Posté 16 août 2014 - 04:02

Tu vas nous sortir des vers Latins dans le texte,

Tu traduiras car je ne connais pas le Latin



#24 serioscal

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Posté 16 août 2014 - 04:48

Relis Benveniste et oublie la vulgate des profs de français.
https://www.google.f...JtSiC37bhb1Tdiw

#25 Victorugueux

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Posté 16 août 2014 - 05:34

une citation latine...

ça vous en impose

et ça fait toujours sérieux...

même si c'est des conneries



#26 Victorugueux

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Posté 16 août 2014 - 05:45

Le latin une langue de propriétaires terriens qui n'aiment pas les idées,

une langue de juristes, de gestionnaires, de soldats

et accessoirement celle de l'église catholique 



#27 serioscal

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Posté 16 août 2014 - 06:10

Sans parler du latin de cuisine.

#28 Victorugueux

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Posté 16 août 2014 - 06:13

Encore un lapin!



#29 J.G. Mads

J.G. Mads

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Posté 17 août 2014 - 06:16

qu'est-ce que j'ai fait ?

 

en 20 ans, 1000 poèmes ; tous écrits pour rien, crois-tu ?

 

je suis surtout passé maître, il est vrai, dans l'art de passer inaperçu

 

qu'est-ce que j'ai fait ?

 

rien, mais ça sera toujours mille fois plus et mieux que Celan et Char réunis


je ne suis pas de ces poètes productivistes qui font des livres


je ne suis pas un agent culturel, un agent de police


je ne suis pas un "patient culturel" non plus



#30 J.G. Mads

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Posté 17 août 2014 - 06:38

Votre jalousie aveugle devrait rougir de me maltraiter. Votre muette pusillanimité face à ce que j'écris me dégoûte.  


Votre hypocrisie bouchée. Votre mauvaise foi béante.


Cachez-vous !