Il est vrai que parfois, dans un quai de gare
Certains hommes vaguent dans un sanglot
Que par leur unique raison chante le soir
Pendant des heures entières leur fardeau
J'ai oublié depuis longtemps cette air là
Celui qui trouble les étoiles elles-mêmes
Et ce ministère du cimetière fable le pas
Que d'ondes satiriques qui foulent la mer
Elle s'endort sur les pavés des cieux
Se frayant un chemin au creux d'un trésor
Ses yeux brûlent les ombres peu à peu
Qui me fatigue par d'étranges coupes d'or
De ses mots sortent des diamants
Dans ses bras, nous cherchons le luxe
Pauvre de ces fous, qui en sont amants
Finissent dans un fleuve de soif
Elle chante au bar le malheur des marins
Et dans ses larmes, on trouve des flocons
De neige, donnant aux pupilles la faim
D'aventure d'un soir dans son cocon
Il est vrai que parfois, des hommes
Dans une excès de solitude
Frappent au cœur d'une none
Espérant, à l'aube, une interlude