Il s'est allié avec le vent
Et déjà ils sont à la table,
De nos cités là tout devant.
Ils ont dépassé leurs frontières
Et gagnent chaque jour un peu,
Changeant le sol et la matière
En un réel sauve-qui-peut.
Ils vont au rythme de leurs dunes,
Coloniser nos champs, nos prés,
Modifiant notre terre en lune,
Dans des teintes bien moins diaprées.
Et de leurs nuits et de leurs jours
Si chauds si froids, ils font des grains,
Qui dès demain et à leurs tours,
Estomperont tous nos égrains.
Ils font disparaitre notre eau,
Jouant ,du sel dans notre dos,
En arrachant tous les roseaux,
Qui des chênes, allaient crescendo.
Et si on dit inéluctable,
De ralentir leur avancée,
C'est que chez nous, bien confortable,
Ce jour, on peut s'en balancer,
Demain, on passera la main !
Moietmoi septembre 2014