A l'aube, l'air était frisquet.
Il était vivifiant et pur.
Heureusement, il apparaît,
Le soleil au coin de l'azur.
L'été n'est point un souvenir.
Dans notre cœur, il est présent.
Même tous ces mois à venir,
Nous devons figer ces moments.
Ceux-ci vont nous revigorer
Quand le vent sera morsure,
Quand le rosier sera figé,
Quand la motte sera dure.
Nous hivernerons quelques mois
Sachant qu'il reviendra vite.
Notre gaieté, oui, toutefois
Trouvera bien ses limites.
Nous puiserons en tendresse
Dans nos souvenirs, nos projets,
Pour voir refleurir les liesses.
Déjà, il ne fait plus frisquet.
Berhe ou Philippe Le Pelvé