Quand là, sur ton papier, tout maculé de sang,
Ceux, des crimes sans fin et leurs mots à l'envers,
Arrivent maintenant au bord de ton versant.
L'encre de ton stylo se serait elle tarie
Devant l'antinomie des vues de ton esprit ?
Et tes muses endormies, confondues en houris,
Auraient-elles d'un doute, embué tes appris ?
Tes mots seraient-ils donc, si plein de confusion,
Que tu ne puisses plus, même en allégorie,
Donner à tes rajaz, toutes tes illusions ?
Ou serait-ce ce monde et ses nouveaux printemps,
Qui, mettant sur tes rimes un rideau d'aporie,
Inhiberaient ta plume, en refusant ce temps ?
Moietmoi septembre 2014