Décloisonner : que faire d'autre ? En dehors de l'orthographe et de la syntaxe, qui sont le sable et le ciment des mots, il n'est pas de règle qui vaille : tout est à « réinventer », – Jean Nicolas Arthur le disait déjà. Je souris à ce que furent, longtemps, les formes fixes, la métrique : c'est seulement à notre souffle de dicter la prosodie, cette prosodie qui ne peut être que partie prenante de la sémantique. Que veut dire, d'ailleurs, « poésie contemporaine », si, moi, je me sens plus proche de Du Bellay que de tout autre, si j'affirme qu'il est notre contemporain, – à qui hélas, notre XXI° siècle paraîtrait une sinistre caricature ?
H./Ven/26/9/14/17H25
