Vases communicants
Les sueurs brûlantes, perlant sur ton visage
Comme en toi emperle la poussée fiévreuse,
Tiédissent au contact d’un joli paysage
Sa fraîcheur étalant belle et savoureuse,
Puis peignent sur ton front, je ne sais quel schéma,
Des courbes qui me prient, des traits qui m'appellent,
Des formes qui osent, des points et des trémas,
Si bien que mes désirs le tout me rappelle,
Mais puisque le soleil anéantit en moi,
Les blessures vives et les choses sombres,
Je ne peux que, ton cœur, réfléchir en émoi,
Dans mon cœur où règne la magie des nombres.
Plus de sueurs chaudes, plus d’impertinence,
Plus de spectres la nuit, plus de spectres le jour,
Les mots doux perpétuent par prééminence
La phrase qui s'écrie "Bonheur, Amour, Bonjour".